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Laikaventure - Flâneries en camping-car

Laikaventure - Flâneries en camping-car
21 juillet 2014

Acte III, Scène 1 : Haute Vallée de l’Aude, Comminges et Pyrénées

Acte III, scène 1 : Haute Vallée de l’Aude, Comminges et Pyrénées

Départ de Quillan… Il a plu toute la nuit… Ce n’est pas possible … c’est une malédiction !

On fait des courses à Lavelanet, le ciel se dégage, nous montons au col de Montségur pour déjeuner. Par moment, le « pog » apparaît dans une trouée, quelques courageux randonneurs s’engagent sur le sentier.

A Tarascon sur Ariège, nous dégotons un vieux troquet, style hôtel Terminus, pour regarder l’étape du tour. Par St Gaudens nous faisons étape en Comminges, à côté de la Basilique St Bertrand. Réveillé par les cloches dès 6h00, je fais une petite séance photo aux alentours de la basilique. Ce sera tout pour cette fois-ci, à notre grand regret, car la fenêtre de beau temps annoncée par météo-France s’amorce enfin et les cols pyrénéens nous attendent (du moins notre Nibali).

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Première étape : Bagnères-de-Luchon, au pied de Peyresourde… Les secousses du méchant camping-car de Papou et Manou ont voilé la roue avant du gentil vélo… Hou, le méchant ! Restons zen (c’est ma spécialité) (Paul : je tiens à corriger cette grossière erreur de notre consultant moto Philippe Romagon, le coureur Nibali a eu la roue voilée à cause des cubis de vin posés dessus, et aussi la perte de son aimant et de son élastique de compteur ! signé Paul Romagon consultant Rance 2…) et engageons-nous dans cette belle ville d’eau… Déposons Paul chez un réparateur attitré qui attend sûrement le client au coin du bois et sachons apprécier à leurs justes valeurs les magnifiques embouteillages que nous provoquons ! Tiens, un camion de livraison… Bref, deux litres de transpi’ plus tard nous retrouvons Paul chez le réparateur. Joie et bonheur : c’est un vrai puriste. Capharnaüm divin, la boutique de ce personnage du cyclisme regorge de souvenirs du Tour, dont un maillot dédicacé d’Indurain. Le vélo de Paul a droit à une révision complète avec changement des pièces jugées dangereuses. Total de l’opération : 15,00€… « Faut aider les jeunes » ! (Paul : J’ai eu quand même un peu les boules qu’il me fasse payer la réparation un gros truc de malade genre 40€ voilà).

En route pour le col de Peyresourde, monté en 55 minutes, peinard, accompagné par un cycliste qui repart vers St-Lary.

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De notre côté nous rencontrons nos premiers camping-caristes suiveurs du Tour de France… Ceux-là viennent en repérage, mais d’autres sont fermement installés le long des pentes. Descente à Arreau puis Saint-Lary où nous nous installons au Camping du Riomajou pour quelques jours. Installation sur un emplacement pourrave. Piscine, bronzette… La température augmente doucement.

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rioumajou, là : c'est mieux... Chambre avec vue #2

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Mercredi, Paul grimpe en solo Val Louron Azet en une heure, nous changeons d’emplacement (face à la montagne) et nous passons le tunnel de Bielsa pour ravitailler notre fumeuse. Il fait un temps magnifique et le thermomètre avoisine les 32°. Nous reportons notre départ au samedi, cela va permettre à Paul de monter au Plat d’Adet et au Tourmalet.

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Jeudi, jour de repos pour Paul qui profite de ses nouveaux copains en faisant des matchs de foot endiablés sous la canicule. Nous montons au plat d’Adet en camion, puis nous nous installons au bar pour voir la fin de l’étape. Summum du masochisme, j’ai réservé le sauna. A 75° on relativise les 35° extérieur. Finalement l’idée n’est pas mauvaise. Il fait presque frais lorsque l’on sort.

Vendredi, 6h30… Paul commence à bouger, il a rendez-vous avec Guy, que nous avons rencontré en faisant la vaisselle aux sanitaires (c’est beau, c’est romantique, on dirait Proust… [s] Jean d’Ormesson). Guy, 'faut pas lui en promettre, des grimpettes… Il les a toutes faites, ou presque… C’est sûr qu’il a trente ans de plus que Paul et une bonne vingtaine de kilos de plus sur la carcasse, mais il a des cannes et l’expérience en descente. Les v’là partis pour le Plat d’Adet (HC). Après un bon échauffement, ils se font la montée en 58 minutes. Dans la matinée, nous partons de notre côté faire une petite rando dans la vallée du Riomajou.

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samedi 19 juillet, anniversaire de Paulo… nous montons Aspin en camion et déposons Junior à Sainte-Marie-de-Campan… Objectif, la Mecque des cyclistes : le Tourmalet, gobé en 1heure 18, à 12,52km/h de moyenne. Bon, il y a de la marge, mais honnêtement (enfin, c’est l’avis de môman et pôpa), il en restait sous la pédale. Là aussi, Paul a cherché un compagnon de route, en l’occurrence un jeune anglais bien sympa. Repas en bas du col, puis on roule vers le Gers où l’on bivouaque au bord du Lac de l’Astarac.

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L’Astrarac (la Star Ac’ ?) est un lac… Pas de baignade, pas d’espace dégagé… deux pêcheurs de carpes, des coin-coins, des croâ-croâ par milliers, des libellules, des grèbes huppés, des ibis d’Egypte… On s’installe pour la nuit. Les carpistes ont alignés leurs huit lignes équipées d’alarmes sonores et lumineuses. Nos cuisses de poulet rôtissent sur la plancha accompagnées de dés d’aubergines. La soirée s’annonce calme. Jeux de société et dodo…

Lac de l'Astarac

Il fait chaud dans le camping-car, les fenêtres sont ouvertes, l’air est lourd, tout le monde dort. Soudain… un cri dans la nuit (et oui !)… Un vrai, un cri d’homme qui souffre et qui appelle à l’aide. Il nous réveille. Et puis un autre, et puis plusieurs, répétés de plus en plus forts. Je sors du lit, m’habille rapido, empoigne la Maglite… Me voilà dans la peau de Marlon Brando « dans la chaleur de la nuit ».

 J’appelle… Personne ne me répond. Le faisceau de la torche balaye l’horizon à plus de 300 mètres… Rien. J’éteins, patiente silencieusement. Au bout de 10 minutes je retourne me coucher. Véronique, confiante, ronfle quelques minutes plus tard. Le lendemain matin, comme si rien ne s’était passé, nos deux pêcheurs jouent avec leurs cannes à pêche. Impossible qu’ils ne m’aient pas entendu cette nuit.

Alors : Il faut en convenir, je ne vois pas d’autre explication… Le pêcheur de carpes a des mœurs ultramontaines… et c’est parfois douloureux…

Parents, éloignez vos enfants, les carpistes arrivent…

 

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14 juillet 2014

Acte II, scène 3 : toujours la Narbonnaise, un peu de Catalogne et de Fenouillèdes

 

 

Pas possible ! il re-flotte !!  Le vent nous cingle, les nuages nous déversent des seaux d’eau sur la tronche, le paysage s’est terni sous les averses et les chemins ne sont qu’une couche de glaise. Crotte : on file sur Narbonne chercher une pompe à eau et – accessoirement – le soleil. Cent euros, et un litre de sueur plus tard (merci « Narbonne accessoires»), de l’eau sort enfin des robinets… Le vent qui avoisine les 90 km à l’heure ne nous incite pas à visiter Narbonne. Sans conviction, nous partons vers La Franqui, patrie d’Henri de Monfreid et des kyte-surfers. Ces petits jeunots savent-ils qu’à 30 ans de là, nous descendions la dune du cap Leucate en ski extrême ?

Euh, non… C’est sûr (et c’est peut-être pas plus mal)

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Petite balade dans la Franqui, et découverte d’un super parking. Kyte, vieux camtars, Ambiance « interdit d’interdire » (la barrière de péage du parking a été défoncée et pas remplacée). Vent pas possible durant la nuit.

« La Tramontane chasse les nuages »… Le catalan se complait à le rappeler… La catalane aussi. Celle-là, en l’occurrence, est la guide de la Forteresse de Salses. Je renvoie les curieux à Wikipédia. Visite correcte, sans plus. Nous sommes peut-être nostalgiques des années 80. Courses dans la banlieue de Perpignan, retour pour bivouaquer au bord de la plage de La Franqui. Le vent est encore plus fort. Rideau.

Dès potron-minet, j’ouvre un œil. Ça secoue comme un shaker. Malgré la dune et les tamaris, dois-je manœuvrer le camion face au vent ? Le jour venu, les petites angoisses de la nuit s’évaporent. La météo de France-Bleu Roussillon continue à distiller des infos positives… Demain, on rase gratis…

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Par Fitou, nous décarrons pour Tautavel, par la D9, une départementale de l’extrême, digne des reportages de RMC découverte. Musée de la préhistoire vieillot, inauguré par Anne-Aymone herself, mais très intéressant. Nous poursuivons vers Maury où nous déposons Paul pour qu’il grimpe le Grau (« chenal » en occitan, à traduire ici par « col ») qui mène à Quéribus. A peine le temps de commencer un sandwich, le voilà déjà qui apparait en haut du col. Pfffft, fatigant !

Nous descendons vers Cucugnan et pensons nous rafraîchir aux cascades de Ribaute… Tiens, tiens… elles sont payantes ! Ne boudons pas (pas trop), le site est aussi bien plus propre. Le ciel est bleu depuis le matin, le vent ne descend pas au fond de la vallée, profitons… Le soir nous verra au dessus de Cucugnan, et nous profiterons d’un levé de pleine lune au dessus de Quéribus.

Le dimanche 13 juillet, le soleil est au rendez-vous, la tramontane aussi. Paul part en vélo pour rejoindre Tuchan à une quinzaine de bornes et s’attaquer à « l’enfer du Mont Tauch » (voir ci-dessous)

10 juillet 2014

Acte II, scène 2 : Entre Corbières et Narbonnaise

 

 

 

Ras-le-bol de la pluie... Et des animateurs du camping qui beuglent dans leur mégaphone… Le lendemain matin nous plions gaiement sous une pluie battante, en tentant d’ignorer les regards envieux des pauvres vacanciers qui ont réservé une semaine de rêve dans les chalets toilés ou les bungalows. Direction le soleil. Météo-France est bien pessimiste, seule la Méditerranée semble épargnée, aussi nous filons vers Carca, et par autoroute, qui plus est…

Montauban : il pleut… Toulouse : il tombe des cordes… Au seuil de Naurouze : petite amélioration. A Carcassonne : le Cers souffle, ça caille, mais un timide soleil se faufile entre les cumulus. Nous faisons nos courses habituelles chez Leclerc avant de nous enfoncer dans les Corbières. Toujours pas trouvé de pompe à eau. Les bouteilles en plastique s’accumulent dans la douche.

Nous retrouvons notre petit espace de bivouac à Serviès-en-Val. Que dire des Corbières que nous ne sachions déjà… Les gens sont souriants, aimables mais discrets, avec toujours un petit mot gentil.  Paul s’active auprès du barbecue, nous avons fait marcher le commerce local… Corbières AOC, chèvre sec, chèvre frais, cerises, pêches, melon de producteur. Trois petits chatons abandonnés (mais nourris par les habitants) nous occupent une partie de la soirée.

Le lendemain matin, Paul part pour un petit col des Corbières et une boucle de 50 km vers Lagrasse où nous le retrouverons. Les nuages s’accrochent dans la montagne, mais vers Lagrasse, c’est enfin du soleil qui nous réchauffe. Sur le parking, je répare le fond de la douche en coulant un fond en fibre de verre et résine. Petite balade dans la vieille ville, puis nous décidons de rejoindre le lac de Taurize.

« Lac » : c’est une appellation du sud, mettons un étang. Nous y sommes tous seuls… Baignade, grillades, petite lessive, sieste, p’tite rando : c’est les vacances ! 

6 juillet 2014

Acte II, scène 1: Saintonge, Dordogne et Quercy

 

air pincé... Perverie ou rue du Roi Albert ?

 

Bingo, nous repartons. 

Première étape (après avoir vu France - Allemagne at home), La Chapelle Saint Laurent au sud de Bressuire. Y a du populo au stationnement des camping-cars, et on n'est pas fans. On se drope sur la place de l'église face à un malheureux troquet ouvert au milieu d'un patelin bien endormi... Mauvaise idée. Contre toute attente et malgré les pronostics d'un certaine personne ("regarde, ils vont fermer, ils commencent à partir..."), je confirme que le rural est attaché à la tradition du vendredi soir au troquet, de la voiture de Jacky avec le "A" au cul, des braillements avinés et des pétasses gloussantes et court vêtues. Nous avons somnolé au son des hurlements. Vers 2h00 du mat' Jacky 1, Jacky 2, et 3 et les suivants se sont barrés à grands renforts de pneus qui crissent sur le bitume, histoire d'aller s'enrouler sur un platane quelques kilomètres plus loin. Comme disait Margerin: "ça sent le fait divers à plein nez !"

A cinq heures du mat', en petite forme, je tourne la clé et on décolle vers le sud. Arrêt croissants - pains au chocolat en Charente. Collectivement, nous vouons aux gémonies l'ensemble des habitants de la Chapelle Saint Laurent. Aux dernières nouvelles, le ciel ne leur est pas tombé sur la tête, mais ça ne saurait tarder.

En attendant, la malédiction est sur nous : les robinets d'eau ne fonctionnent plus... Pompe ? Fusibles ? La question était restée en suspens hier soir. On décide d'une étape en camping pour faire le diagnostic et bénéfier des douches. Le midi, Aubeterre-sur-Dronne, son église troglo de 20 mètres de haut (appelée à tort "église monolithe"). Aux portes de la Dordogne, c'est vraiment mignon comme tout. On bascule vers le midi (midi moins le quart, macarelle !) par Ribérac et Bergerac. Pas le courage de visiter Issigeac (on le regrettera, sûr !). Et un ravissant petit camping (camping de Bergougne) nous accueille près de Villeréal. Calme, beaux emplacements, piscine, bar...

Je diagnostique la mort de la pompe à eau. Nous ferons un peu de camping en attendant un concessionnaire, ça nous changera.

Paul fait un petit échauffement d'une 40taine de bornes.

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Pas de Jacky pendant le nuit, mais Taranis, le dieu de l'orage nous secoue pendant 2 ou 3 heures. Au matin, temps calme, même si le soleil joue à cache-cache derrière les nuages. Paul repart pour 40 kilomètres. On se retrouvera au chateau de Bonaguil. En attendant, nous visitons la bastide de Villeréal. Jonction bien calée dans un mouchoir de poche à Bonaguil. Pique-nique sympa comme tout à Montcabrier, puis on décide de filer le long du Lot. Camping à Crayssac (Les reflets du Quercy) un peu usine à bungalow avec animateurs et tutti quanti, mais vu qu'il n'y a que quelques pékins, ça roule... L'orage revient à 18h00, Paul est reparti en vélo... Il se fait surprendre sous la flotte alors qu'il entame la montée du Causse pour la troisième fois... Que Dieu nous préserve des sportifs !

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l'Eglise Monolithe (la nef mesure 20 mètres de haut)

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Bonaguil

 

Biron

 

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2 juillet 2014

Acte I Scène 1... C'est les vacances !

 

 

 

 

l'anniversaire de LOU

Miam miam, des Barbapapas

Aïe aïe... des Barbapapas !

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La Gacilly

 

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L’édito du photographe

A l’heure où j’écris ces lignes, la Rédactrice en chef n’a pas encore pris ses fonctions, ou du moins ne semble-t-elle pas en mesure de donner libre cours à son talent. A l’impossible nul n’est tenu, je vais donc timidement tenter de suppléer à cette absence, conscient que – quoiqu’il advienne – ma plume ne saurait rivaliser avec la sienne.

Vacances 2014, acte I scène 1

« Faisons fi du foot, filons la métaphore fignonesque »

Cette première partie des vacances s’articule autour d’un petit prologue de mise en jambes, sur un parcours breton roulant mais pimenté de quelques détours et de quelques bosses.

Vendredi soir, récupération de l’équipe au port de  Foleux… Pour peu de temps, Paul s’échappant sur Guémené pour retrouver le peloton de Saint-Michel. Objectif deux soirs de « Oufs » dont les séquelles ne se feront pas attendre, aux dires de Radio-Tour.

Pendant ce temps-là, le Gruppetto Papou et Manou, au train, entame sereinement le début des vacances. Dodo au bord de la Vilaine, puis courses et soldes à Redon et, pour finir, en danseuse, sous un temps mi-figue mi-raisin, visite de La Gacilly, découverte (pour moi) de la vieille ville et de l’expo photo. Très belle série de photos de Robert Capa, entre autres   … A terminer avant octobre impérativement. Dodo à l’île aux pies. Il flotte et la pluie tambourine une bonne partie de la nuit sur le toit.

Le lendemain, c’est une étape pour les rouleurs qui s’annonce avec un trajet « Ile aux pies – Guémené-Penfao – Paimpol ». Malheureusement, les deux spécialistes de l’étape (Maugan ayant rejoint l’équipe en sortie de Guémené) portent les stigmates des jours précédents et payent les efforts des contorsions frénétiques et des hurlements hystériques de la fête à Pauline. Nos jeunes, les jambes en coton, se font décrocher dans un camping aux abords de Bréhec-plage, pendant que les anciens s’échappent vers Paimpol où ils passent la ligne d’arrivée de conserve, et s’offrent une petite terrasse ensoleillée avant un repos bien mérité au sommet des falaises de la pointe de Minard. Vue imprenable sur une mer azur.

Transfert le lendemain pour l’île de Brehat, que – malgré un temps mitigé - nos vétérans parcourent au pas de chasseur jusqu’au phare du Paon et retour. Hortensias, granite rose, palmiers, agapanthes, yucca gigantesques, manoirs et chaumières croulant sous les géraniums... Pour finir, une salade au lard rôti et chèvre pour Madame et des moules marinières pour Monsieur permettent d’attendre patiemment le retour de la vedette qui les ramène au car de l’équipe. Après avoir croisé les juniors à Bréhec-plage, le staff s’installe pour un séminaire « France-Nigéria » dans un troquet du port. Victoire française et bivouac sur le parking du bled, moins romantique que la vue sur mer du jour d’avant.

« Le retour ne vaut pas les noces »… Ce vieil adage du peloton trouve encore sa justification le lendemain, lors de la jonction avec l’équipe des cadets. Borborygmes, onomatopées et quelques monosyllabes plus tard, délestée du jeune grimpeur de Plérin, l’équipe au complet fait étape dans les boucles des Corbinières avant un retour sur Nantes bien attendu (« P…, fais ch…, encore un mois à tirer dans ce camping-car de m… »), prélude à une Grande Boucle racée, élégante, voire un peu classieuse, réservée à l’élite… Les plus anciens sur la ligne de départ la comparent au millésime 2006… C’est dire !…

Gary Cooper par Robert Capa (1941)

Pablo Picasso

en attendant le Tour de France, Robert Capa (1938)

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Une chambre avec vue...

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Bréhat, toujours

Ecole d'aquarelle à Bréhat

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végétations méditéranéennes

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haricots délicieux, proprios sympas et confiants

Le phare du Paon

 

 

comme une Irlande de granite rose

quittons Bréhat, sous la pluie

Parking breton

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La Vilaine aux Corbinières

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19 juin 2014

Spécial VACANCES ! Paul s'attaquera-t-il à l'enfer du Mont Tauch ?

 Bientôt les vacances... Après quelques mises en jambes, les choses sérieuses commenceront peut-être dans le vignoble de Tuchan.

11 juin 2014

Royal de Luxe - La Grand-mère à Nantes, 7 juin 2014

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RDL_02Houlà... Clémence a des (très) petits yeux... Aurait-elle fait la fête hier soir?

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RDL_04Je tente un effet HDR

RDL_05Le boulot des Lilliputiens

8 juin 2014

Weekend de Pentecôte à la mer

Enfin du bleu ! Nous partons avec Clé-clé nous tremper les pieds dans l'eau...

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1 juin 2014

A Batz sur Mer, avec Claire et Joël

Continuons la découverte des subtilités du blog (les conseils de Camille nous seront utiles, sans doute)...

Une petite page d'écriture... L'insertion d'une photo: ça: ça marche!

Nous voici donc à Batz, sous un franc soleil, ce samedi 31 mai, pour une pêche à la palourdes dans le Traict du Croisic.

Sitôt péchées, sitôt mangées le midi, avec un beurre d'escargot au persil du jardin. Miam ! 

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29 mai 2014

Petit Test avant le départ

Paul se baigne sous l'oeil inquiet de sa Maman... ça caille !L1270540

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